lundi 27 décembre 2010

25. L’INTERRUPTION (h) - QUE SIGNIFIE LA REPENTANCE ? (suite)

(2a) Repentance : décision d’aimer Dieu de tout son cœur, vouloir lui obéir et suivre le Seigneur Jésus quelles qu’en soient les conséquences.

Jésus nous avertit à considérer attentivement le prix avant de nous engager à le suivre :
« Celui qui vient à moi doit me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même à sa propre personne. Sinon, il ne peut pas être mon disciple.
Celui qui ne porte pas sa croix pour me suivre ne peut pas être mon disciple.
Si l'un de vous veut construire une tour, il s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a assez d'argent pour achever le travail.
Autrement, s'il pose les fondations sans pouvoir achever la tour, tous ceux qui verront cela se mettront à rire de lui en disant: ‹Cet homme a commencé de construire mais a été incapable d'achever le travail!›
De même, si un roi veut partir en guerre contre un autre roi, il s'assied d'abord pour examiner s'il peut, avec dix mille hommes, affronter son adversaire qui marche contre lui avec vingt mille hommes. S'il ne le peut pas, il envoie des messagers à l'autre roi, pendant qu'il est encore loin, pour lui demander ses conditions de paix.
Ainsi donc, ajouta Jésus, aucun de vous ne peut être mon disciple s'il ne renonce pas à tout ce qu'il possède. »
(Luc 14 : 26 - 33*)

De nouveau, Jésus nous fait prendre conscience du fait que « si quelqu'un veut venir avec moi, qu'il cesse de penser à lui-même, qu'il porte sa croix chaque jour et me suive.
En effet, celui qui veut sauver sa vie la perdra; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera.
A quoi sert-il à un homme de gagner le monde entier, s'il se perd lui-même ou va à sa ruine? »
(Luc 9 : 23-25*)

L’apôtre Paul parle de sa propre décision de suivre Jésus Christ de tout son cœur quand il écrit :
« Et je considère même toute chose comme une perte en comparaison de ce bien suprême: connaître Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui je me suis privé de tout avantage personnel; je considère tout cela comme des déchets, afin de gagner le Christ et d'être parfaitement uni à lui....
Je fais une chose: j'oublie ce qui est derrière moi et m'efforce d'atteindre ce qui est devant moi. Ainsi, je cours vers le but afin de gagner le prix que Dieu, par Jésus-Christ, nous appelle à recevoir là-haut. »
(Philippiens 3 : 8.9.13.14*)

(2b) Repentance : si nécessaire, réparations pour blessures et pertes.

Concernant le peuple d’Israël, Dieu a dit à Moïse (1400 av. J.-C) : « Supposons qu'un homme commette une faute grave envers le Seigneur en faisant du tort à un compatriote: par exemple il ment au sujet d'un objet qu'il a reçu en dépôt, qu'il a emprunté, volé ou extorqué; ou bien il a trouvé un objet perdu et il le nie; ou encore il prononce un serment mensonger pour camoufler n'importe quel méfait du même genre.
Cet homme a donc commis une faute et il est coupable; il doit restituer l'objet qu'il a volé, extorqué, trouvé, ou qu'on lui a confié, ou l'objet au sujet duquel il a prononcé un faux serment. Non seulement il le restitue intégralement, mais il y ajoute encore un cinquième de sa valeur; il le remet au propriétaire légitime dès qu'il se reconnaît coupable. »
(Lévitique 5 : 21-24*)

Zachée, le chef corrompu des collecteurs d’impôts à Jéricho s’est repenti de ses mauvaises actions et a décidé de suivre Jésus. Sa prise de décision a porté des fruits immédiats et il a dit :
« Écoute, Maître, je vais donner la moitié de mes biens aux pauvres, et si j'ai pris trop d'argent à quelqu'un, je vais lui rendre quatre fois autant. » (Luc 19 : 8*)

Il est clair qu’en lisant ces textes nous voyons que la repentance en elle-même n’accorde pas le pardon de Dieu pour nos mauvaises actions. D’autre part elle ne nous sauve pas non plus de la juste colère de Dieu à cause de notre nature rebelle.

La « repentance” décrite par la Bible est la première condition pour s’approcher humblement de Dieu. Ainsi nous pouvons recevoir le pardon et le salut.

La repentance démontre que je suis disposé à capituler devant Dieu, en renonçant à ma rébellion et à mon orgueil.

Elle prouve que je veux inconditionnellement me tourner vers Dieu.

Elle montre que j'ai décidé d’abandonner catégoriquement tout ce que Dieu déteste.

Elle indique même que je suis prêt à laisser de côté n’importe qui et n’importe quoi qui m’empêcherait de suivre Jésus inconditionnellement.

La « repentance » montre ma bonne volonté qui est indispensable pour rencontrer humblement le Dieu qui m’aime.

Alors, que manque-t-il pour recevoir le pardon et le salut de Dieu ?
Nous le verrons la semaine prochaine.

* BFC