lundi 27 décembre 2010

25. L’INTERRUPTION (h) - QUE SIGNIFIE LA REPENTANCE ? (suite)

(2a) Repentance : décision d’aimer Dieu de tout son cœur, vouloir lui obéir et suivre le Seigneur Jésus quelles qu’en soient les conséquences.

Jésus nous avertit à considérer attentivement le prix avant de nous engager à le suivre :
« Celui qui vient à moi doit me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même à sa propre personne. Sinon, il ne peut pas être mon disciple.
Celui qui ne porte pas sa croix pour me suivre ne peut pas être mon disciple.
Si l'un de vous veut construire une tour, il s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a assez d'argent pour achever le travail.
Autrement, s'il pose les fondations sans pouvoir achever la tour, tous ceux qui verront cela se mettront à rire de lui en disant: ‹Cet homme a commencé de construire mais a été incapable d'achever le travail!›
De même, si un roi veut partir en guerre contre un autre roi, il s'assied d'abord pour examiner s'il peut, avec dix mille hommes, affronter son adversaire qui marche contre lui avec vingt mille hommes. S'il ne le peut pas, il envoie des messagers à l'autre roi, pendant qu'il est encore loin, pour lui demander ses conditions de paix.
Ainsi donc, ajouta Jésus, aucun de vous ne peut être mon disciple s'il ne renonce pas à tout ce qu'il possède. »
(Luc 14 : 26 - 33*)

De nouveau, Jésus nous fait prendre conscience du fait que « si quelqu'un veut venir avec moi, qu'il cesse de penser à lui-même, qu'il porte sa croix chaque jour et me suive.
En effet, celui qui veut sauver sa vie la perdra; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera.
A quoi sert-il à un homme de gagner le monde entier, s'il se perd lui-même ou va à sa ruine? »
(Luc 9 : 23-25*)

L’apôtre Paul parle de sa propre décision de suivre Jésus Christ de tout son cœur quand il écrit :
« Et je considère même toute chose comme une perte en comparaison de ce bien suprême: connaître Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui je me suis privé de tout avantage personnel; je considère tout cela comme des déchets, afin de gagner le Christ et d'être parfaitement uni à lui....
Je fais une chose: j'oublie ce qui est derrière moi et m'efforce d'atteindre ce qui est devant moi. Ainsi, je cours vers le but afin de gagner le prix que Dieu, par Jésus-Christ, nous appelle à recevoir là-haut. »
(Philippiens 3 : 8.9.13.14*)

(2b) Repentance : si nécessaire, réparations pour blessures et pertes.

Concernant le peuple d’Israël, Dieu a dit à Moïse (1400 av. J.-C) : « Supposons qu'un homme commette une faute grave envers le Seigneur en faisant du tort à un compatriote: par exemple il ment au sujet d'un objet qu'il a reçu en dépôt, qu'il a emprunté, volé ou extorqué; ou bien il a trouvé un objet perdu et il le nie; ou encore il prononce un serment mensonger pour camoufler n'importe quel méfait du même genre.
Cet homme a donc commis une faute et il est coupable; il doit restituer l'objet qu'il a volé, extorqué, trouvé, ou qu'on lui a confié, ou l'objet au sujet duquel il a prononcé un faux serment. Non seulement il le restitue intégralement, mais il y ajoute encore un cinquième de sa valeur; il le remet au propriétaire légitime dès qu'il se reconnaît coupable. »
(Lévitique 5 : 21-24*)

Zachée, le chef corrompu des collecteurs d’impôts à Jéricho s’est repenti de ses mauvaises actions et a décidé de suivre Jésus. Sa prise de décision a porté des fruits immédiats et il a dit :
« Écoute, Maître, je vais donner la moitié de mes biens aux pauvres, et si j'ai pris trop d'argent à quelqu'un, je vais lui rendre quatre fois autant. » (Luc 19 : 8*)

Il est clair qu’en lisant ces textes nous voyons que la repentance en elle-même n’accorde pas le pardon de Dieu pour nos mauvaises actions. D’autre part elle ne nous sauve pas non plus de la juste colère de Dieu à cause de notre nature rebelle.

La « repentance” décrite par la Bible est la première condition pour s’approcher humblement de Dieu. Ainsi nous pouvons recevoir le pardon et le salut.

La repentance démontre que je suis disposé à capituler devant Dieu, en renonçant à ma rébellion et à mon orgueil.

Elle prouve que je veux inconditionnellement me tourner vers Dieu.

Elle montre que j'ai décidé d’abandonner catégoriquement tout ce que Dieu déteste.

Elle indique même que je suis prêt à laisser de côté n’importe qui et n’importe quoi qui m’empêcherait de suivre Jésus inconditionnellement.

La « repentance » montre ma bonne volonté qui est indispensable pour rencontrer humblement le Dieu qui m’aime.

Alors, que manque-t-il pour recevoir le pardon et le salut de Dieu ?
Nous le verrons la semaine prochaine.

* BFC

samedi 13 novembre 2010

24. L’INTERRUPTION (g) - QUE SIGNIFIE LA REPENTANCE ?

Le mot “repentance” est la traduction d’un nom grec qui signifie : « avoir un changement de cœur, un changement du style de vie ou un changement de direction ».

La Bible utilise cette expression pour montrer qu’une personne devient consciente de sa rébellion contre Dieu. Alors elle décide d’abandonner son style de vie coupable pour retourner à Dieu et chercher son pardon.

Les caractéristiques bibliques de « la repentance » incluent normalement deux facettes :

1. Se détourner d'un style de vie rebelle :
a) reconnaître avec remords ses mauvaises actions,
b) rompre radicalement avec le passé coupable.

2. Se tourner vers Dieu :
a) décider d’aimer Dieu de tout son cœur, lui obéir et suivre le Seigneur Jésus quelles qu’en soient les conséquences,
b) si nécessaire, réparer des dommages ou des blessures.

1 a ) Repentance : une reconnaissance pleine de remords pour toutes les mauvaises actions.

Voilà quatre des nombreux exemples bibliques d’une reconnaissance pleine de remords à cause des mauvaises actions :

David, le roi d’Israël (1000 av. J.-C.) a cherché la miséricorde de Dieu après une affaire extraconjugale en priant :
« O Dieu, toi qui es si bon, aie pitié de moi; toi dont le cœur est si grand, efface mes désobéissances. Lave-moi complètement de mes torts, et purifie-moi de ma faute. Je t'ai désobéi, je le reconnais; ma faute est toujours là, je la revois sans cesse.
C'est contre toi seul que j'ai mal agi, puisque j'ai fait ce que tu désapprouves. Ainsi tu as raison quand tu prononces ta sentence, tu es irréprochable quand tu rends ton jugement. Oui, je suis marqué par le péché depuis que je suis né, plongé dans le mal depuis que ma mère m'a porté en elle.
Mais ce que tu aimes trouver dans un cœur humain, c'est le respect de la vérité. Au plus profond de ma conscience, fais-moi connaître la sagesse. Fais disparaître ma faute, et je serai pur; lave-moi, et je serai plus blanc que neige »
(Psaume 51 : 3-9*).

Le prophète Ésaïe (700 av.J.-C.) a supplié Dieu en faveur de son peuple rebelle en disant : « Tu viens à la rencontre de ceux qui font ta volonté, qui la font avec joie, et qui pensent à suivre les chemins que tu as tracés. Si tu t'es irrité, c'est que nous étions coupables.
Mais c'est toujours sur ces chemins que nous trouverons le salut. Nous sommes tous impropres à ton service, comme un objet impur; et toutes nos belles actions sont aussi répugnantes qu'un linge taché de sang. Nos torts nous emportent tous comme les feuilles mortes balayées par le vent. Il n'y a plus personne pour s'adresser à toi, pour se ressaisir et s'attacher à toi.
Car tu refuses de nous voir, et tu nous as livrés découragés au pouvoir de nos fautes. Et pourtant, Seigneur, c'est toi qui es notre père. Nous sommes l'argile, et tu es le potier, tu nous as tous façonnés. Seigneur, ne sois pas trop irrité, ne te rappelle pas sans cesse nos torts... »
(Ésaïe 64 : 4-8*)

Jésus a donné un exemple de repentance dans la parabole du fils rebelle. Il a quitté sa maison, a gaspillé tout son argent en vivant dans la débauche et qui s’est retrouvé dans le caniveau : « Alors, il se mit à réfléchir sur sa situation et se dit: ‹Tous les ouvriers de mon père ont plus à manger qu’il ne leur en faut, tandis que moi, ici, je meurs de faim! Je veux repartir chez mon père et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre Dieu et contre toi, je ne suis plus digne que tu me regardes comme ton fils... »
(Luc 15 : 17-19*)

Jésus a aussi raconté une histoire d’un collecteur d’impôt qui était plein de remords (il était bien connu à cause de ses affaires corrompues) : « Le collecteur d'impôts, lui, se tenait à distance et n'osait pas même lever les yeux vers le ciel, mais il se frappait la poitrine et disait: ‹O Dieu, aie pitié de moi, qui suis un pécheur.› » (Luc 18 : 13*)

1 b ) Repentance : un arrêt radical avec le passé coupable.

Beaucoup de textes dans la Bible montrent la nécessité d’un arrêt radical avec notre passé coupable si nous voulons suivre Jésus. Voici quelques exemples :

Le livre des Proverbes nous avertit : « Rien ne réussit à celui qui cache ses fautes, mais celui qui les avoue et y renonce est pardonné » (Proverbes 28 : 13*).

Dans le livre des Actes nous lisons l’histoire de nombreuses personnes reconnaissant leurs actions coupables avec regret ont rompu radicalement avec leur passé : « Beaucoup de ceux qui étaient devenus croyants venaient avouer à haute voix le mal qu'ils avaient fait. Un grand nombre de ceux qui avaient pratiqué la magie apportèrent leurs livres et les brûlèrent devant tout le monde. On calcula la valeur de ces livres et l'on trouva qu'il y en avait pour cinquante mille pièces d'argent » (Actes 19 : 18-19*).

L’apôtre Paul encourage ceux qui veulent suivre Jésus Christ : « Ne vous conformez pas aux habitudes de ce monde, mais laissez Dieu vous transformer et vous donner une intelligence nouvelle. Vous pourrez alors discerner ce que Dieu veut: ce qui est bien, ce qui lui est agréable et ce qui est parfait » (Romains 12 : 2*).

L’apôtre Paul rappelle aux disciples de Jésus à Éphèse (la Turquie moderne) le passé coupable auquel ils ont renoncé : « Autrefois, vous étiez spirituellement morts à cause de vos fautes, à cause de vos péchés. Vous vous conformiez alors à la manière de vivre de ce monde; vous obéissiez au chef des puissances spirituelles de l'espace [Satan], cet esprit qui agit maintenant en ceux qui s'opposent à Dieu.
Nous tous, nous étions aussi comme eux, nous vivions selon les désirs de notre propre nature, nous faisions ce que voulaient notre corps et notre esprit. Ainsi, à cause de notre nature, nous étions destinés à subir le jugement de Dieu comme les autres.
Mais la compassion de Dieu est immense, son amour pour nous est tel que, lorsque nous étions spirituellement morts à cause de nos fautes, il nous a fait revivre avec le Christ. C'est par la grâce de Dieu que vous avez été sauvés »
(Éphésiens 2 : 1-5*).

Plus tard, dans la même lettre, l’apôtre exhorte ses lecteurs à rester fidèles à leur décision initiale. Ils ne doivent pas reprendre leur ancien style de vie sans Dieu :
« Voici donc ce que je vous demande avec insistance au nom du Seigneur: ne vous conduisez plus comme les païens que leurs pensées mènent au néant.
Ils refusent de comprendre; ils n'ont aucune part à la vie qui vient de Dieu, parce qu'ils sont complètement ignorants et profondément endurcis.
Ils ont perdu tout sentiment de honte; ils se sont livrés au vice et commettent sans aucune retenue toutes sortes d'actions impures.
Ce n'est pas là ce que vous avez appris au sujet du Christ!
Vous avez certainement entendu tout ce qui le concerne, et on vous a enseigné, en tant que chrétiens, la vérité qui est en Jésus. Vous devez donc, en renonçant à votre conduite passée, vous débarrasser de votre vieille nature que ses désirs trompeurs mènent à la ruine. Il faut vous laisser complètement renouveler dans votre cœur et votre esprit »
(Ephésiens 4 : 17-23*).

Dans notre prochaine méditation nous continuerons à réfléchir sur les caractéristiques de la repentance biblique. Alors restez
en ligne !

* BFC

vendredi 22 octobre 2010

23. L’INTERRUPTION (f) - QUE DOIS-JE FAIRE POUR ÊTRE SAUVÉ ?

Dans la méditation 22 nous avons lu que Dieu nous aime et qu’il veut pardonner notre rébellion contre lui. Ainsi il veut pardonner nos mauvaises actions qui sont le résultat de notre rébellion. Il veut également nous sauver de sa juste colère.

Pourtant la question est : Est-ce que je suis sauvé et pardonné
« automatiquement » à cause de la mort expiatoire de Christ ou
y a-t-il quelque chose que je doive faire ?

Il y a 2000 ans quelqu’un à Philippes (une ville grecque) a posé cette même question à l’apôtre Paul et à son collègue Silas :
« Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? »
(Actes 16 : 30*)

Ils répondirent : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé. »
(Actes 16 : 31*)

L’apôtre Paul rappelle aux chrétiens de Rome le salut que Dieu leur a accordé dans son amour : « Dieu l'a offert en sacrifice afin que, par sa mort, le Christ obtienne le pardon des péchés en faveur de ceux qui croient en lui » (Romains 3 : 25**).

L’apôtre Pierre parle de Jésus quand il explique : « Tous les prophètes [d’Ancien Testament] ont parlé de lui, en disant que quiconque croit en lui reçoit le pardon de ses péchés par le pouvoir de son nom » (Actes 10 : 43**).

D’ailleurs l’apôtre Paul conseille les Juifs à Pisidie Antioche (la Turquie moderne) de tendre l’oreille à son message crucial : « Vous devez le savoir: c'est par Jésus que le pardon des péchés vous est annoncé; c'est par lui que quiconque croit est libéré de tous les péchés... » (Actes 13 : 38-39**)

Quand l’apôtre Paul a exposé son ministère aux responsables d’église à Éphèse (aussi en Turquie moderne) il a dit : « J'ai appelé Juifs et non-Juifs à se convertir à Dieu et à croire en notre Seigneur Jésus » (Actes 20 : 21**).

Ainsi selon les prophètes de l’Ancien Testament et les apôtres de Jésus, le salut est un don de Dieu. Pourtant je ne suis pas
« automatiquement » sauvé de la juste colère de Dieu. Je ne suis pas « automatiquement » pardonné même si Jésus a été puni pour mes péchés. Il faut que je réponde personnellement à l’invitation : le salut de Dieu est pour moi et je peux l’accepter.

Nous comprenons d’après les textes bibliques mentionnés ci-dessus, que nous sommes faits justes avec Dieu et nous avons reçu le pardon :

- quand nous nous tournons vers Dieu en nous repentant ;

- quand nous plaçons notre confiance en Jésus Christ ;

- quand nous croyons que Dieu a envoyé son Fils Unique, qu’il a été puni pour nos péchés et qu’ainsi il satisfait la colère de Dieu contre moi ;

- quand nous croyons que Jésus a versé son sang, il a sacrifié sa vie pour nous.


Mais que signifient : « la repentance » et « avoir la foi en Jésus Christ » ?

Nous réfléchirons sur tout cela dans les prochaines méditations.


* NEG, ** BFC

samedi 2 octobre 2010

22. L’INTERRUPTION (e) - COMMENT DIEU NOUS SAUVE DE SA JUSTE COLÈRE ?

Dans la méditation 21 nous avons lu que selon la Bible, c’est la passion de Dieu pour l’amour, la vérité et la justice qui provoque sa juste colère.

Par conséquent, notre première question est aujourd’hui: Existe-t-il un être humain qui ait vécu une vie juste et parfaite selon les standards de Dieu (voyez méditations 15 et 17) et qui serait donc exclu de la colère de Dieu?

Éccléciaste 7 : 20* nous rappelle : « Non, il n'y a sur la terre point d'homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais. »

Le prophète Ésaïe explique notre condition humaine : « Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie. »
(Ésaïe 53 : 6*)

Le même prophète continue : « Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre justice est comme un vêtement souillé; nous sommes tous flétris comme une feuille, et nos crimes nous emportent comme le vent » (Ésaïe 64 : 5*).

En parlant de toute l’humanité l’apôtre Paul constate : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 : 23*).

L’apôtre Jean remarque dans une de ses lettres : « Si nous prétendons être sans péché, nous nous trompons nous-mêmes et la vérité n'est pas en nous. Si nous disons que nous n'avons pas péché, nous faisons de Dieu un menteur et sa parole n'est pas en nous » (1 Jean 1 : 8 et 10**).

Comme nous l’avons vu dans les textes précédents l’humanité est perdue à cause de sa rébellion et de sa désobéissance à la Loi d’amour de Dieu (voyez méditations 15, 17, 19 et 21). Donc nous méritons sa juste colère.

Plusieurs questions se posent :
- Comment un Dieu d’amour peut-il nous sauver de sa juste
colère ?
- Comment Dieu pourrait il nous déclarer innocent sans annuler sa juste Loi ?

L’apôtre Paul explique aux chrétiens à Rome comment Dieu a résolu ce problème insurmontable. Il l’a fait en envoyant son Fils unique dans notre monde : « Dieu, dans sa bonté, les rend justes à ses yeux, gratuitement, par Jésus-Christ qui les délivre du péché. »
(Romains 3 : 24**) (Voyez méditations 4, 5 et 11)

L’apôtre Jean a parlé de l’amour de Dieu pour notre monde rebelle : « Car Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne soit pas perdu mais qu'il ait la vie éternelle. Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour sauver le monde par lui. »
(Jean 3 : 16-17**)

Paul explique aux disciples de Jésus à Corinthe : « Celui que était innocent de tout péché, Dieu l’a condamné comme un pécheur à notre place pour que, dans l’union avec le Christ, nous soyons justes aux yeux de Dieu » (2 Corinthiens 5 : 21***).

Le prophète Ésaïe l’a déjà prévu 700 ans avant la naissance de Jésus. Jésus serait le Messie de Dieu puni pour la rébellion de toute l'humanité. Il a déclaré : « L'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous » (Ésaïe 53 : 6**). (Voyez méditations 4, 5 et 11)

L’apôtre Pierre montre comment la punition de Jésus Christ ôte la juste colère de Dieu concernant notre rébellion et comment elle restitue notre communion avec Dieu : « En effet, le Christ lui-même a souffert, une fois pour toutes, pour les péchés des humains; innocent, il est mort pour des coupables, afin de vous amener à Dieu » (1 Pierre 3 : 18**).

Nous lisons dans la Bible que Dieu est prêt à nous pardonner nos mauvaises actions et à nous sauver de sa juste colère.

Est-ce que cela signifie que nous sommes sauvés et pardonnés
« automatiquement » ou devons–nous agir et faire quelque
chose ? Suite lors de la prochaine méditation !


* NEG, ** BFC, *** Semeur

samedi 25 septembre 2010

21. L’INTERRUPTION (d) - POUVONS-NOUS BLÂMER SATAN POUR TOUTES NOS MAUVAISES ACTIONS ?

L'apôtre Paul décrit l’attitude de Dieu concernant toutes nos mauvaises actions dans sa lettre aux disciples de Jésus à Rome :
« Du haut du ciel, Dieu manifeste sa colère contre tout péché et tout mal commis par les humains qui, par leurs mauvaises actions, étouffent la vérité » (Romains 1 : 18*).

Quelle est cette vérité que nous oublions si facilement ?

L’apôtre Paul l’explique : « Et pourtant, [la vérité] ce que l'on peut connaître de Dieu est clair pour tous : Dieu lui-même le leur a montré clairement.
En effet, depuis que Dieu a créé le monde, ses qualités invisibles, c'est-à-dire sa puissance éternelle et sa nature divine, se voient fort bien quand on considère ses œuvres. Les humains sont donc inexcusables »
(Romains 1 : 19-20*).

Le prophète Ésaïe crie de tous côtés qu’il y a un Créateur derrière la création : « Levez vos yeux en haut, et regardez! Qui a créé ces choses? Qui fait marcher en ordre leur armée ? Il les appelle toutes par leur nom; par son grand pouvoir et par sa force puissante, Il n'en est pas une qui fasse défaut. »
(Ésaïe 40 : 26**)

Le prophète Jérémie montre comment Dieu est constamment derrière toute dans sa création : « Il a créé la terre par sa puissance, Il a fondé le monde par sa sagesse, Il a étendu les cieux par son intelligence. À sa voix, les eaux mugissent dans les cieux; Il fait monter les nuages des extrémités de la terre, Il produit les éclairs et la pluie, Il tire le vent de ses trésors. »
(Jérémie 10 : 12-13**)

Pourtant nous lisons dans le premier livre de la Bible que l’homme a déjà commencé à se rebeller contre Dieu (méditation 19).

L’apôtre Paul affirme que l’humanité a continué à rejeter l’autorité de Dieu. Nous avons créé nos propres dieux avec des conséquences dévastatrices :
« Ils connaissent Dieu, mais ils ne l'honorent pas et ne le remercient pas comme il convient de le faire à son égard.
Au contraire, leurs pensées sont devenues stupides et leur esprit insensé a été plongé dans l'obscurité.
Ils se prétendent sages mais ils sont fous: au lieu d'adorer la gloire du Dieu immortel, ils ont adoré des statues représentant l'homme mortel, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles.
Ils échangent la vérité concernant Dieu contre le mensonge; ils adorent et servent ce que Dieu a créé au lieu du Créateur lui-même, qui doit être loué pour toujours. »
(Romains 1 : 21-23 et 25*).

Des centaines d’années avant l’apôtre Paul, l’auteur du livre Ecclésiaste a observé : « Voici ce que j'ai trouvé, c'est que Dieu
a fait les hommes droits; mais ils ont cherché beaucoup de détours »
(Ecclésiaste 7 : 29**).

L’apôtre Paul explique que la colère présente de Dieu est bien visible. Il nous abandonne à notre propre mode de vie rebelle. Les résultats sont perceptibles dans toutes nos mauvaises conduites : « C'est pourquoi Dieu les a abandonnés à des actions impures, selon les désirs de leur cœur, de sorte qu'ils se conduisent d'une façon honteuse les uns avec les autres.
Comme ils ont refusé de reconnaître Dieu, Dieu les a abandonnés à leur intelligence déréglée et, ainsi, ils font ce qu'ils ne devraient pas.
Ils sont remplis de toute sorte d'injustice, de mal, d'envie, de méchanceté; ils sont pleins de jalousie, de meurtres, de querelles, de ruse, de malice.
Ils lancent de fausses accusations et disent du mal les uns des autres; ils sont ennemis de Dieu, insolents, orgueilleux, vantards.
Toujours prêts à imaginer de nouveaux méfaits, ils sont rebelles à leurs parents »
(Romains 1 : 24 et 28-30*).

Le prophète Esaïe a déjà prévenu ceux qui ont préféré désobéir à Dieu et ainsi devenir indépendants :
« Tu mettais ta confiance dans tes pratiques maléfiques. «Personne ne me voit», disais-tu. Mais ton prétendu savoir-faire et ta prétendue science t'ont mis la tête à l'envers et t'ont fait dire: «Je suis incomparable, moi!»
Oui, un malheur va t'arriver, que tu ne sauras pas détourner; un désastre va t'assaillir sans que tu puisses t'en protéger: un orage fondra soudain sur toi, dont tu n'as pas idée. »
(Esaïe 47 : 10-11*)

Nulle part dans la Bible nous lisons que nous pouvons blâmer Satan pour nos mauvaises actions. Au contraire, la Bible montre que nous sommes nous-mêmes responsables. Nous nous détournons de Dieu et cédons aux intrigues de Satan.

L’apôtre Paul affirme que la juste colère de Dieu est provoquée par sa passion pour l’amour, la vérité et la justice : « Il montrera sa colère et son indignation à ceux qui se révoltent contre lui, s'opposent à la vérité et se soumettent au mal. »
(Romains 2 : 8*)

Une question se pose : Comment un Dieu d’amour comme lui peut-il nous sauver de sa juste colère ?

Nous lirons la suite dans la prochaine méditation...


* BFC, ** NEG

vendredi 17 septembre 2010

20. L’INTERRUPTION (b) - QUI EST SATAN ?

La Bible parle beaucoup de cette mauvaise créature. Son nom hébraïque est « Satan » et son nom grec est « diabolos », d’où diable en français.

La signification de ces noms est « ennemi » ou « adversaire ».
En effet, Satan est l’adversaire de Dieu et l’ennemi de l’homme.
Il veut séparer l’homme de Dieu et détruire l’image de Dieu dans l’homme (voyez méditation 18).

Jésus dit de Satan : « Il a été meurtrier dès le commencement.
Il ne s'est jamais tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Quand il dit des mensonges, il parle de la manière qui lui est naturelle, parce qu'il est menteur et père du mensonge. »

(Jean 8 : 44*)

Ensuite nous lisons dans Jean 12 : 31* que Jésus appelle Satan
« le dominateur (le prince) de ce monde. »

L’apôtre Paul dit aux chrétiens de Corinthe en Grèce que Satan est le dieu de ce monde mauvais : « Ils ne croient pas parce que Satan, le dieu de ce monde, a aveuglé leur intelligence. Ce dieu les empêche de voir la lumière diffusée par la Bonne Nouvelle de la gloire du Christ, lequel est l'image même de Dieu. »
(2 Corinthiens 4 : 4*)

Aux chrétiens d’Ephèse l’apôtre Paul présente Satan comme « le chef des puissances spirituelles de l’espace ». Nous lisons : « Autrefois, vous étiez spirituellement morts à cause de vos fautes, à cause de vos péchés. Vous vous conformiez alors à la manière de vivre de ce monde; vous obéissiez au chef des puissances spirituelles de l'espace, cet esprit qui agit maintenant en ceux qui s'opposent à Dieu » (Ephésiens 2 : 1-2*).

D’ailleurs, l’apôtre Paul explique que Satan a une armée de mauvais esprits à ses côtés. Les personnes qui désirent suivre Jésus Christ font face à une lutte constante avec les puissances mauvaises : « Car nous n'avons pas à lutter contre des êtres humains, mais contre les puissances spirituelles mauvaises du monde céleste, les autorités, les pouvoirs et les maîtres de ce monde obscur. »
(Ephésiens 6 : 12*)

L’apôtre Paul montre les stratégies diaboliques que Satan pourrait utiliser pour attirer chacun : « Il n'y a là rien d'étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. »
(2 Corinthiens 11 : 14*)

C'est pour cela que l'apôtre Pierre avise tous ceux qui veulent suivre Jésus : « Soyez bien éveillés, lucides! Car votre ennemi,
le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant quelqu'un à dévorer »
(1 Pierre 5 : 8*).

L’apôtre Jean nous rappelle comment Satan a tenté Adam et Eve. Il parle de lui comme de « l’ancien serpent » : « L'énorme dragon ... C'est lui le serpent ancien, appelé le diable ou Satan, qui trompe le monde entier » (Apocalypse 12 : 9*).

Quand nous lisons la Bible nous constatons l’immense contrôle que Satan et ses mauvais esprits ont sur le cœur des hommes et sur notre monde. On peut donc se demander s'il est possible de sortir à jamais de cette captivité ténébreuse.

Quand Jésus Christ appelle Paul pour être son serviteur dans le monde il dit : « Je t’ai choisi du milieu de ce peuple [les Juifs] et de non-Juifs, vers qui je t’envoie. Je t’envoie leur ouvrir les yeux, pour qu'ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu'ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés... » (Actes 26 : 17-18**)

Dans la lettre aux Hébreux nous lisons comme la puissance de Satan a été brisée : « ... Jésus lui-même est devenu comme eux [les hommes], il a participé à leur nature humaine. C'est ainsi que, par sa mort, il a pu écraser le diable, qui détient la puissance de la mort » (Hébreux 2 : 14*).

L’apôtre Jean explique pourquoi Jésus Christ est venu dans notre monde : « ... Le Fils de Dieu est apparu précisément pour détruire les œuvres du diable » (1 Jean 3 : 8*).

Alors, si Satan est le grand malfaiteur de notre monde, pouvons-nous le blâmer de toutes nos mauvaises actions ?


* BFC, ** La Segond 21

samedi 11 septembre 2010

19. L’INTERRUPTION (b) - NOUS SOMMES DES REBELLES, RÉSISTANTS À L’AUTORITÉ DE DIEU !

Dans le premier livre de la Bible nous lisons que Dieu était satisfait de sa création et de l’homme y compris : « Dieu regarda tout ce qu’il avait fait et il constata que c’était très bon. »
(Genèse 1 : 31*)

L’apôtre Paul nous apporte un peu plus d’explications : « A partir d'un seul homme [Adam], il a créé tous les peuples et les a établis sur la terre entière » (Actes 17 : 21**).

Le livre de la Genèse raconte l’histoire du début de la rébellion de l’homme contre Dieu. Elle commence avec Satan - sous l’apparence d’un serpent – qui remet en doute la fidélité de Dieu : « Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme [Eve] : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin » (Genèse 3 : 1***).

La réponse d’Eve montre clairement qu'elle savait ce que Dieu avait dit : « La femme répondit au serpent: Nous pouvons manger les fruits du jardin. Mais quant aux fruits de l'arbre qui est au centre du jardin, Dieu nous a dit: Vous ne devez pas en manger, pas même y toucher, de peur d'en mourir. »
(Genèse 3 : 2-3**)

Ensuite Satan accuse Dieu d’être un menteur et un adversaire. Il essaie de détruire la relation personnelle et la relation d’amour entre l’homme et Dieu : « Le serpent répliqua: Pas du tout, vous ne mourrez pas. Mais Dieu le sait bien: dès que vous en aurez mangé, vous verrez les choses telles qu'elles sont. »
(Genèse 3 : 4-5**)

Alors Satan essaie d’opposer l’homme à Dieu. Il séduit l’homme par la tentation de devenir “un dieu lui-même”: «Vous serez comme lui, capables de savoir ce qui est bon ou mauvais. »
(Genèse 3 : 5**)

Nous continuons à lire que l’homme cède à la tentation de Satan. L’homme cherche à devenir un être autonome, un dieu avec ses propres règles. De cette manière il n’obéit plus à Dieu : il s'est mis sous la domination de Satan et il est devenu un rebelle, en s'opposant à l'autorité de Dieu.

Par conséquent l’homme ne pouvait plus rester dans la pure et sainte présence de Dieu. La relation intime et personnelle entre Dieu et l’homme était morte. Son amour pur et vrai pour Dieu (“avec tout son cœur, toute son âme et tout son intelligence”) avait disparu.

L'apôtre Paul éclaire cette histoire quand il dit : « Le péché est entré dans le monde à cause d'un seul homme, Adam, et le péché a amené la mort. Et ainsi, la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché » (Romains 5 : 12**).

Pourtant, la Genèse nous dit aussi que Dieu continue à nous aimer malgré notre rébellion. Il avait déjà promis à Adam et Eve un médiateur futur qui sauverait l'homme de la domination de Satan, de l’obscurité et de la mort.

L’apôtre Jean explique : « Celui qui continue à pécher appartient au diable, car le diable a péché dès le commencement. Le Fils de Dieu est apparu précisément pour détruire les œuvres du diable. »
(1 Jean 3 : 8**).

L'apôtre Paul montre le salut de notre cœur rebelle et la libération de la domination de Satan : « Il nous a en effet arraché à la puissance de la nuit et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Colossiens 1 : 13**).

C'est une transformation que tous les vrais disciples de Jésus ont expérimentée.

Alors, qui est Satan ou le diable ? Existe-t-il vraiment ? La prochaine fois nous verrons ce que la Bible dit de lui.


* Segond 21, ** BFC, *** NEG

vendredi 3 septembre 2010

18. L’INTERRUPTION (a) - NOUS SOMMES FAITS A L’IMAGE DE JÉSUS !

Avant de savoir si nous pouvons mener une parfaite vie d’amour comme celle que Jésus a vécue, nous devons savoir ce que dit la Bible sur l’origine de l’homme.

Dans le premier livre de la Bible nous lisons: « Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance... Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme » (Genèse 1 : 26-27*).

Dieu a créé l’homme à sa propre image afin qu’il puisse avoir un rapport direct avec lui. Mais l’homme n’a pas été créé comme un être divin. Dans la Genèse 2 :7* nous voyons : « L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint une âme vivante. »

Comme nous l’avons lu dans la Genèse 1 :26: « Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance... » Le Dieu unique s’exprime ici au pluriel. Cela signifie que l’homme a été créé originalement dans l’image de Dieu le Père, Dieu le Fils [Jésus Christ] et Dieu l’Esprit Saint.

L’apôtre Paul explique: « Car en lui [Jésus Christ] ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles... Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui » (Colossiens 1 : 16-17*).

(Au sujet de Jésus Christ comme étant le Fils de Dieu, voyez les méditations 2 et 3)

Donc, si nous sommes créés à l’image et la ressemblance de Dieu le Fils, Jésus Christ, pourquoi ne vivons-nous pas une parfaite vie d’amour comme celle que Jésus a vécue ?

Nous aborderons cette question la semaine prochaine!


* NEG

samedi 28 août 2010

17. EXAMINER LE COEUR DE JÉSUS : SON AMOUR POUR L'HOMME

Dans la méditation 15 nous avons vu que Jésus résume le standard divin pour la vie humaine ainsi: « Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ton intelligence. C'est là le commandement le plus grand et le plus important.
Et voici le second commandement, qui est d'une importance semblable: Tu dois aimer ton prochain comme toi-même. Toute la loi de Moïse et tout l'enseignement des prophètes (l’Ancien Testament) dépendent de ces deux commandements. »

(Matthieu 22 : 37 - 40*)

Ensuite nous avons vu comment Jésus a vécu le premier et plus grand commandement:
« Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ton intelligence » (Matthieu 22 : 37*).

En accomplissant ce commandement inconditionnellement pendant sa vie sur terre, Jésus nous a montré comment nous devons nous comporter face à notre Créateur.

Aujourd’hui nous voulons voir comment Jésus a observé le deuxième commandement qui a la même importance: « Tu dois aimer ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22 : 39*).

Dans la fameuse parabole du bon Samaritain, Jésus indique que notre prochain est « celui qui a besoin de notre aide » soit l’ami soit l’ennemi (Luc 10 : 29-37).

Pendant ses trois années de ministère sur terre, Jésus manifeste son amour et sa compassion autant pour ses amis que pour ses ennemis. Nous pouvons lire que « les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts reviennent à la vie et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres » (Matthieu 11 : 5*).

Jésus a été rempli de compassion pour les intouchables, pour les abattus écrasés par le chagrin et pour ceux dont les cœurs et les corps sont brisés. Matthieu a écrit comment « Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple.
Sa renommée se répandit dans toute la Syrie, et on lui amenait tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs de divers genres, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques; et il les guérissait »
(Matthieu 4 : 23-24**).

Il était un défenseur des droits des tyrannisés, il mangeait avec les rejetés et s’associait au gratin de la société. C’est pourquoi Jésus a réprimandé les hypocrites religieux en disant: « Le Fils de l'homme [Jésus] est venu, il mange et boit, et l'on dit: Voyez cet homme qui ne pense qu'à manger et à boire du vin, qui est ami des collecteurs d'impôts et autres gens de mauvaise réputation » (Matthieu 11 : 19*).

L’évangéliste Luc résume l’œuvre de Jésus sur la terra ainsi:
« Vous savez comment Dieu a oint du Saint -Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu était avec lui »
(Actes 10 : 38**).

Jésus nous a expliqué ce qu’est l’amour quand il a dit: « Car le Fils de l’homme n’est pas venu pour se faire servir, mais pour servir lui-même et donner sa vie en rançon pour beaucoup. »
(Matthieu 20 : 28***)

Il a montré que l’amour véritable s’étend même aux ennemis. Donc Il a enseigné les foules en disant: « Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent » (Matthieu 5 : 44*).

Et Jésus lui-même a donné l’exemple quand il a prié son Père Céleste pour ceux qui l’ont crucifié: « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font » (Luc 23 : 34*).

Finalement l’apôtre Paul encourage les disciples de Jésus à Ephèse: « Marchez dans l'amour, à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur » (Ephésiens 5 : 2**).

En pensant à la vie que Jésus a eue sur terre nous nous interrogeons sur notre possibilité d’aimer comme lui. Pouvons-nous aimer Dieu et notre prochain comme Christ l’a fait ?

Ce sera le thème de nos prochaines méditations.


* BAC, ** NE, *** Semeur

lundi 16 août 2010

16. EXAMINER LE COEUR DE JÉSUS : L’AMOUR DE DIEU POUR SON FILS

Dans la méditation 15 nous avons vu comment Jésus aime son Père avec une obéissance sans réserve allant jusqu’au sacrifice. La Bible nous montre aussi combien le Père aime son fils.

Sept cents ans avant la naissance de Jésus Dieu a déjà indiqué le ministère messianique futur de son Fils. Il a annoncé par son prophète Ésaïe : « Voici mon serviteur, que je soutiendrai, Mon élu, en qui mon âme prend plaisir. J'ai mis mon Esprit sur lui; Il annoncera la justice aux nations » (Ésaïe 42 : 1*).

Ce que le prophète Ésaïe a annoncé s’est réalisé dans la vie de Jésus (voyez Matthieu 12 : 18 et méditation 9).

Après son baptême et l’onction avec l’Esprit une voix du ciel lui a dit: « Tu es mon Fils bien-aimé; je mets en toi toute ma joie » (Luc 3 : 22**). Ce fut le commencement de son ministère.

Dans un message remarquable Jean-Baptiste parle de Jésus et explique à ses disciples : « Lui [Jésus] qui vient d'en haut est au-dessus de tous; celui qui est de la terre est de la terre, et il parle comme étant de la terre.
Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage.
Celui qui a reçu son témoignage a certifié que Dieu est vrai; car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l'Esprit avec mesure.
Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains »
(Jean 3 : 31 - 35*).

Pendant la transfiguration de Jésus, peu avant sa souffrance et sa mort sur la croix, une voix du ciel parle de nouveau de Jésus, en disant : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je mets toute ma joie. Écoutez-le ! » (Matthieu 17 : 5)

Lors de son ministère terrestre, Jésus révèle aux chefs religieux des Juifs la relation intime et l’amour qu’il porte à son Père
céleste : « En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait... » (Jean 5 : 19-20*).

Le soir avant sa mort, Jésus manifeste son amour à ses amis. Il les assure que son amour pour eux est le même amour divin que le Père lui témoigne : « Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j 'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour » (Jean 15 : 9-10**).
(Voyez aussi méditation 13)

Cette nuit là Jésus assure à son Père céleste qu’il veut continuer à prodiguer l’amour de Dieu à ses amis : « Je t'ai fait connaître à eux et te ferai encore connaître, afin que l'amour que tu as pour moi soit en eux et que je sois moi-même en eux » (Jean 17 : 26**).

Alors si nous vivons comme Jésus a vécu et si nous aimons Dieu comme Jésus l’a fait, nous connaîtrons l'amour de Dieu comme Jésus l'a connu. C'est la promesse de Jésus !


* NEG, ** BFC

lundi 9 août 2010

15. EXAMINER LE COEUR DE JÉSUS : SON AMOUR POUR DIEU

La première chose qui nous frappe quand nous regardons à Jésus c’est qu’il personnifie ce que Dieu veut que nous vivions. De cette manière nous apprenons à vivre comme Christ a vécu (voyez méditation 13).

Il résume le standard divin pour les hommes dans les commandements : « Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ton intelligence. C'est là le commandement le plus grand et le plus important.
Et voici le second commandement, qui est d'une importance semblable: Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.
Toute la loi de Moïse et tout l'enseignement des prophètes (c’est l’Ancien Testament) dépendent de ces deux commandements. »
(Matthieu 22 : 37-40*)

L’amour vrai et pur est l’essence même de la vie de Jésus. C’est ainsi qu’il reflète le cœur de son Père céleste, car « Dieu est amour... » (1 Jean 4 : 16*).

L’apôtre Jean nous raconte que la première venue de Jésus dans ce monde est la plus grande démonstration de l’amour de Dieu : « Voici comment Dieu a manifesté son amour pour nous: il a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous ayons la vraie vie par lui. Et l'amour consiste en ceci : ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c'est lui qui nous a aimés ; il a envoyé son Fils qui s'est offert en sacrifice pour le pardon de nos
péchés »
(1 Jean 4 : 9-10*).

Dans sa vie parmi les hommes et avec sa mort comme sacrifice pour nous, Jésus nous a montré pratiquement l’amour vrai et pur.

Dans notre méditation d’aujourd’hui nous voulons réfléchir sur le premier commandement de Dieu : « ...Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ton intelligence. C'est là le commandement le plus grand et le plus important » (Matthieu 22 : 37-38*).

Comment Jésus a-t-il accompli ce commandement ?

Jésus a dit de lui-même : « ...il faut que le monde sache que j'aime le Père et que j'agis comme le Père me l'a ordonné. »
(Jean 14 : 31*)

Il a parlé à la foule qui l’a écouté : « Je suis descendu du ciel non pas pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m'a envoyé » (Jean 6 : 38*).

Jésus a expliqué ouvertement à ses disciples ce qui l’a poussé à obéir à Dieu: « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m 'a envoyé, et d'accomplir son œuvre » (Jean 4 : 34**).

Dans la méditation 5 nous avons vu pratiquement ce que cela signifie.

Dans son obéissance sincère qui ira jusqu’à donner sa vie en sacrifice, Jésus nous a montré comment nous devrions aimer Dieu « de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre intelligence ». Dieu nous a créés pour que nous vivions cette vie d’obéissance et d’amour.


* BFC, ** NEG

vendredi 30 juillet 2010

14. JÉSUS CHRIST RESSEMBLE À SON PÈRE

La Bible est claire sur le fait que, « personne n’a jamais vu Dieu... » sauf Jésus Christ. (Jean 1 : 18*)

C’est Jésus lui-même qui, pendant sa vie dans ce monde, nous a beaucoup parlé de son Père au ciel. L’apôtre Jean dit : « Dieu, le Fils unique qui vit dans l’intimité du Père, nous l’a révélé. »
(Jean 1 : 18*)

Jésus n’a pas seulement communiqué abondamment sur son Père céleste (voyez les Évangiles). Mais en étant le Fils de Dieu, il ressemble aussi à son Père et il a son caractère ! Jésus a dit :
« Le Père et moi, nous sommes un » (Jean 10 : 30**).
D’ailleurs, Jésus a expliqué : « Celui qui m’a vu, a vu le Père. » (Jean 14 : 9*)

L’apôtre Paul révèle dans sa lettre aux chrétiens à Colosses que
« Christ est l'image visible du Dieu invisible. »
(Colossiens 1 : 15***)

En parlant de Jésus Christ, la lettre aux Hébreux commence avec la déclaration :« Le Fils est le rayonnement de la gloire de Dieu et l’expression parfaite de son être » (Hébreux 1 : 3*).

L’apôtre Paul écrit aux chrétiens de la ville grecque de Corinthe :
« ...Christ qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4 : 4*).

Tous ces textes bibliques nous montrent que si nous regardons le caractère de Jésus, nous pouvons commencer à comprendre qui est Dieu.

On a vu dans la méditation 13 que regarder le caractère de Jésus nous aide à découvrir comment il veut que nous vivions. Alors, partons à la découverte !


* Semeur, ** Segond 21, *** BFC.

vendredi 23 juillet 2010

13. VIVEZ COMME JÉSUS, AGISSEZ COMME LUI !

Dans les douze premières méditations nous avons vu un peu ce que la Bible dit de Jésus.

Après notre courte exploration de sa vie et de son ministère, nous pouvons nous demander comment utiliser toute cette connaissance.

L’apôtre Paul a écrit aux chrétiens dans la ville grecque de Philippes : « Que votre attitude soit identique à celle de Jésus-Christ... » (Philippiens 2 : 5*). En d’autres termes : ils devraient penser et agir comme Jésus.

Paul encourage l’église d’ Éphèse ainsi : « Que tout votre vie soit dirigée par l’amour, comme cela a été le cas pour le Christ : il nous a aimés et a livré lui-même sa vie à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice dont le parfum plaît à Dieu. » (Éphésiens 5 : 2*)

Pour la communauté chrétienne à Rome l’apôtre Paul désire :
« Que Dieu vous rende donc capables d’être bien d’accord entre vous, en suivant l’exemple du Christ Jésus ! » (Romains 15 : 5**)

L’apôtre Pierre écrit aux chrétiens persécutés : « De fait, c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour nous, vous laissant un exemple afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2 : 21*).

L’apôtre Paul encourage les chrétiens à vivre comme lui :
« Imitez-moi, comme moi j’imite le Christ. »
(1 Corinthiens 11 : 1**)

Jésus lui-même nous invite à apprendre comment vivre par son enseignement et son exemple et il écrit: « Prenez mon joug sur vous et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vous-même. »
(Matthieu 11 : 29***)

Du temps de Jésus « prendre le joug » signifiait accepter l’instruction du professeur et suivre son exemple.

L’apôtre Jean nous partage l’histoire de la vie et du ministère de Jésus lors de la célébration de Pâque à Jérusalem. Le soir avant sa mort, il fait volontairement le travail d’un esclave en lavant humblement les pieds de ses disciples. Ensuite il les encourage en disant : « Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous devez, vous aussi, vous laver les pieds les uns aux autres » (Jean 13 : 14***).

Bien des années après le même Jean déclare dans sa première lettre : « Celui que prétend qu’il demeure en Christ doit aussi vivre comme le Christ lui-même a vécu » (1 Jean 2 : 6***).

Tous ces textes bibliques nous posent les questions suivantes :
- Comment Jésus a vécu ?
- Pourrais-je arriver à vivre et agir comme lui ?
- Comment pourrais-je apprendre à vivre comme lui ?
- Comment notre église ou notre communauté chrétienne pourrait-elle vivre et agir comme lui ?

Nous verrons ces questions et d’autres encore dans les méditations suivantes.


* Segonde 21, ** Parole de Vie, *** Le Semeur

vendredi 16 juillet 2010

12. JÉSUS-CHRIST : LE MESSIE PROMIS DE DIEU (d)

Aujourd’hui nous allons continuer notre petite exploration des phases proéminentes de la vie et du ministère du Messie oint avec l’Esprit de Dieu (voyez aussi méditations 9-11):

f) Il va revenir en majesté et établira le règne universel et éternel de Dieu :

Jésus-Christ a annoncé son retour majestueux sur terre bien avant sa mort et sa résurrection : « Alors le signe du Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel ; tous les peuples de la terre se lamenteront et ils verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel avec beaucoup de puissance et de gloire. »
(Matthieu 24 : 30) *

Quand Jésus est retourné au ciel après sa résurrection, les messagers de Dieu ont dit à ses disciples : « Pourquoi restez-vous ainsi à regarder le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, en redescendra un jour de la même manière que vous l’avez vu y monter » (Actes 1 : 11). **

L’apôtre Paul écrit aux chrétiens de Thessalonique que beaucoup parlent de leur foi en Jésus-Christ et « ...vous êtes tournés vers Dieu... pour attendre du ciel son Fils qu’il a ressuscité, Jésus, celui que nous délivre de la colère à venir. »
(1 Thessaloniciens 1 : 10) *

L’apôtre Jean dans sa fameuse prophétie de la fin du monde appelée « Apocalypse » proclame : « Le voici qui (Jésus le messie) vient avec les nuées. Tout œil le verra, même ceux qui l’ont transpercé, et toutes les familles de la terre pleureront amèrement sur lui » (Apocalypse 1 : 7). *

Dans l’Apocalypse Jean parle des voix célestes célébrant le règne universel et éternel de Dieu : « ...le royaume du monde a passé maintenant aux mains de notre Seigneur et de son Christ. Il régnera éternellement » (Apocalypse 11 : 15). **

Jésus Christ a les titres messianiques de « Fils de Dieu »
et « Fils de l’Homme »


Lors de l’introduction de notre thème « Maturité semblable
à Christ » (méditations 1-12) nous avons vu dans les textes bibliques que Jésus-Christ, le Messie oint d’Esprit de Dieu, est aussi le Fils de Dieu et le Fils de l’Homme.

C'est Jésus lui-même qui a témoigné de ce fait la nuit avant sa mort. Quand il est passé en jugement, le président de la Cour de justice lui a demandé: « ...Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous déclarer si tu es le Messie, le Fils de Dieu » (Matthieu 26 : 63). **

Dans sa réponse Jésus mentionne son autre titre messianique :
« ...tu l’as dit toi-même. De plus, je vous le déclare : A partir de maintenant, vous verrez le Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir en gloire sur les nuées du ciel. »

(Matthieu 26 : 64) **

L’apôtre Jean écrit à la fin de son Evangile : « Devant ses disciples, Jésus a encore fait beaucoup d’autres signes étonnants, mais on ne les a pas racontés dans ce livre. Ceux qu’on a racontés ici vous permettent de croire que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu. Alors, si vous croyez, vous aurez la vie par lui. »
(Jean 20 : 30-31). ***

Le croyez-vous ?


* Segond 21, ** Semeur, *** Parole de Vie

vendredi 25 juin 2010

11. JÉSUS-CHRIST : LE MESSIE PROMIS PAR DIEU (c)

Aujourd’hui nous continuons notre exploration des phases proéminentes de la vie et du ministère du Messie oint avec l’Esprit de Dieu (méditations 9 et 10) :

d) Il est le Sacrifice divin pour les péchés du monde

Le jour de sa résurrection, Jésus a rappelé à ses disciples que les prophètes de l’Ancien Testament avaient prévu sa mort sacrificatoire : « Vous êtes bien lents à croire tout ce que les prophètes ont annoncé. Le Christ ne devait-il pas souffrir toutes ces choses avant d’entrer dans sa gloire ? Alors, commençant par les livres de Moïse et parcourant tous ceux des prophètes, Jésus leur expliqua ce qui se rapportait à lui dans toutes les Ecritures » (Luc 24 : 25-27). *

L’apôtre Paul expliquera plus tard dans sa lettre aux chrétiens à Rome pourquoi Jésus devait mourir et ressusciter : « Dieu l'a livré à la mort à cause de nos péchés et il l'a ramené à la vie pour nous rendre justes devant lui » (Romains 4 : 25). ***

Auparavant, il a écrit dans cette même lettre : « Mais dans sa bonté, Dieu les rend justes gratuitement par Jésus-Christ, qui les libère du péché. Dieu l’a offert en sacrifice. Alors par sa mort, le Christ obtient le pardon des péchés pour ceux qui croient en lui » (Romains 3 : 24-25). **
(Voyez aussi la méditation 5)

e) Il sera le Juge divin des vivants et des morts

L’apôtre Pierre a expliqué à ses auditeurs à Césarée, une ville au nord d’Israël : « Jésus nous a donné l’ordre de prêcher au peuple juif et de proclamer que c’est lui que Dieu a désigné pour juger les vivants et les morts » (Actes 10 : 42). *

Aux Athéniens l’apôtre Paul a déclaré : « Car Dieu a fixé un jour où il jugera le monde entier en toute justice, par un homme qu’il a désigné pour cela, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant d’entre les morts » (Actes 17 : 31). *

Dans sa lettre aux chrétiens à Rome l’apôtre Paul a écrit : « Tout cela paraîtra le jour où, conformément à l’Evangile que j’annonce, Dieu jugera par Jésus-Christ tout ce que les hommes ont caché » (Romains 2 : 16). *

Et dans une lettre à son collègue Timothée, il souligne que :
« ... le Christ Jésus qui viendra juger les vivants et les morts et qui va paraître comme Roi » (2 Timothée 4 : 1). **

Jésus promet que tout ceux qui se confient en lui ne seront pas condamnés. Quelle formidable promesse !

Même avant d’être condamné pour nos péchés il a déjà déclaré :
« Vraiment, je vous l’assure : celui qui écoute ce que je dis et qui place sa confiance dans le Père qui m’a envoyé, possède, dès à présent, la vie éternelle et il ne sera pas condamné ; il est déjà passé de la mort à la vie » (Jean 5 : 24). *

La semaine prochaine nous continuerons notre exploration de la mission messianique de Jésus.


* Semeur, ** Parole de vie, *** BFC

jeudi 17 juin 2010

10. JÉSUS-CHRIST : LE MESSIE PROMIS DE DIEU (b)

La Bible raconte les phases proéminentes de la vie et du ministère du Messie oint avec l’Esprit de Dieu (méditation 9) :

a) Il vient au monde par sa naissance miraculeuse comme juif en Israël.

Matthieu nous parle de la naissance miraculeuse : « Voici, la jeune fille vierge sera enceinte. Et elle enfantera un fils que l’on appellera Emmanuel (ce que veut dire, Dieu est avec nous) »
(Matthieu 1 : 23). *

Concernant sa naissance comme enfant juif, l’apôtre Paul a écrit aux chrétiens à Rome: « ... en tant qu'être humain, appartient à leur peuple (les juifs) » (Romains 9 : 5). **

Les anges ont proclamé sa naissance aux bergers la nuit : « Un Sauveur vous est né aujourd’hui dans la ville de David ; c’est lui le Messie, le Seigneur » (Luc 2 : 11). *

Jésus Lui-même, parle de sa vie terrestre et de son ministère de salut : « ...le salut vient du peuple juif » (Jean 4 : 22). *

b) Il est le divin “berger” qui rassemble avec compassion tous ceux qui viennent à Lui.

Matthieu nous raconte l’histoire des disciples de Jean-Baptiste. Ils sont venus demander à Jésus : « Es-tu celui que devait venir ou bien devons-nous en attendre un autre ? Et Jésus leur répondit : Retournez auprès de Jean et racontez-lui ce que vous voyez : les aveugles voient, les paralysés marchent normalement, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres »
(Matthieu 11 : 3-5). *

L’apôtre Pierre explique le ministère du Messie oint avec l’Esprit de Dieu : « Dieu a oint Jésus de Nazareth en répandant sur lui la puissance du Saint-Esprit. Celui-ci a parcouru le pays en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient tombés sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui » (Actes 10 : 38). *

c) Il est le Sauveur divin de son peuple Israël et du monde entier.

Dieu le Père parle de son Fils par le prophète Esaïe 700 ans avant la naissance de Jésus. Il dit : « Tu ne seras pas seulement mon serviteur pour rétablir les tribus de Jacob et ramener ceux que j’ai préservés du peuple d’Israël. Car je l’établirai pour être la lumière des nations afin que mon salut parvienne aux extrémités de la terre » (Esaïe 49 : 6). *

L’apôtre Paul écrit : « Nous l’avons vu de nos yeux et nous en parlons en témoins : le Père a envoyé son Fils pour être le Sauveur du monde » (1 Jean 4 : 14). *

Déjà avant la naissance de Jésus, un ange dit à Joseph dans en rêve : « Elle (Marie, la fiancée de Joseph) donnera naissance à un fils, tu l’appelleras Jésus. C’est lui, en effet, qui sauvera son peuple de ses péchés » (Mattieu 1 : 21). *

Le nom Jésus signifie : « Dieu sauve ».

Le prophète Esaïe a prophétisé sur ce Messie promis : « Tous les peuples mettront leur espoir en lui » (Matthieu 12 : 21 ). *

La Bible nous assure que notre monde ne finira pas triste et désespéré comme beaucoup le pensent. Elle nous affirme que le Messie sauvera notre monde perdu. L’avenir est plein d’espoir.

La prochaine fois nous continuerons notre exploration de la mission messianique de Jésus.


* Semeur, ** BFC

vendredi 11 juin 2010

9. JÉSUS-CHRIST : LE MESSIE PROMIS DE DIEU (a)

La Bible explique que Jésus-Christ n’est pas seulement le médiateur entre Dieu le Père et l’humanité (méditations 7-8), mais aussi le Messie promis de Dieu.

Le mot hébreu « messie » veut dire « l’oint ».

Aux temps de l’Ancien Testament, les rois d’Israël, les prêtres et les prophètes étaient oints avec de l’huile. C’était le signe de Dieu qu’ils étaient choisis pour être ses serviteurs particuliers.

Ils étaient tous des précurseurs et des «illustrations prophétiques» du « Messie ultime » promis de Dieu.

Les prophètes d’Israël ont prévu l’arrivée de ce Serviteur messianique de Dieu. Il ne sera pas oint avec l’huile mais avec le propre Saint Esprit de Dieu.

Lors de la première apparence publique de Jésus dans la synagogue (un lieu de culte juif) il a lu le passage suivant du rouleau du prophète Ésaïe qui avait vécu environ 700 ans
avant JC : « L'Esprit du Seigneur est sur moi, il m'a consacré pour apporter la Bonne Nouvelle aux pauvres. Il m'a envoyé pour proclamer la délivrance aux prisonniers et le don de la vue aux aveugles, pour libérer les opprimés, pour annoncer l'année où le Seigneur manifestera sa faveur » (Luc 4 : 18-19). *

Luc continue le rapport de cet événement historique en
disant : « Puis Jésus roula le livre, le rendit au serviteur et s'assit. Toutes les personnes présentes dans la synagogue fixaient les yeux sur lui. Alors il se mit à leur dire: «Ce passage de l'Écriture est réalisé, aujourd'hui, pour vous qui m'écoutez ».
(Luc 4 : 20-21) *

Autrement dit, Jésus a confirmé directement qu’il était le Messie ultime promis de Dieu, oint avec l’Esprit de Dieu.

Le prophète Esaïe a prophétisé ailleurs sur Jésus avec les mots suivants : « L’Esprit de l’Eternel reposera sur lui: Esprit de sagesse et de discernement, Esprit de conseil et de puissance, Esprit de connaissance et de crainte de l’Eternel. Il prendra plaisir dans la crainte de l’Eternel... » (Esaïe 11 : 2-3) **

Comme le Nouveau Testament était écrit en grec on a traduit le mot « Messie » avec le terme grec « Christos » devenu en français « Christ » .

André, un des disciples de Jean-Baptiste, a dit à son frère Simon Pierre : « Nous avons trouvé le Messie - ce qui veut dire
le Christ »
(Jean 1 : 41). ***

Donc, « Christ » n’est pas le nom de famille de Jésus, mais son titre.

Il est intéressant de savoir pourquoi André a été aussi excité de sa découverte concernant Jésus. Pour le comprendre il faut connaître la mission complète de Jésus : le Messie ultime qui est oint de l’Esprit de Dieu. Ce sera le thème suivant !

vendredi 4 juin 2010

8. JÉSUS-CHRIST : LE SEUL MÉDIATEUR ENTRE DIEU ET L’HOMME (b)

La dernière fois, nous avons constaté que la Bible déclare clairement que Jésus-Christ est le seul médiateur. Il peut représenter Dieu aux hommes et les hommes à Dieu. En effet, il est capable de le faire d’une manière toute particulière parce qu’il est le Fils de Dieu et le Fils de l’Homme (méditations 2-4).

Comme le Fils de Dieu: Pendant le temps que Jésus-Christ a vécu dans le monde il nous a montré l’apparence de Dieu le Père. Il a dit : « Celui qui me voit, voit celui que m’a envoyé. »
(Jean 12 : 45 *)

L’apôtre Paul a écrit aux chrétiens de la cité grecque de Colosses : « Le Fils est l’image du Dieu invisible... en effet Dieu a voulu que toute sa plénitude habite en lui » (Colossiens 1 : 15 et 19 *).

Comme le Fils de l’Homme: À cause de sa mort sacrificielle pour nous (méditation 5) il est maintenant capable de nous représenter devant Dieu au ciel.

Nous lisons dans Hébreux 9 : 24: « ... Christ est entré dans le ciel même afin de se présenter maintenant pour nous devant Dieu. » (*)

L’apôtre Jean nous rassure en disant: « Si quelqu’un a péché, nous avons un défenseur auprès du Père, Jésus-Christ le juste. »
(1 Jean 2 : 1 *)

Nous sommes confortés dans Hébreux 7 : 25 avec les mots suivants : «Il peut aussi sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu (le Père) à travers lui, puisqu’il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur. » (*)

Finalement l’apôtre Paul nous encourage en disant : « Que dirons-nous donc de plus? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? Lui qui n’a pas épargné son propre Fils mais l’a donné pour nous tous, comment ne nous accorderait-il pas aussi tout avec lui? Qui accusera ceux que Dieu a choisis? C’est Dieu qui les déclare justes! Qui les condamnera? Jésus-Christ est mort, bien plus, il est ressuscité, il est à droite de Dieu et il intercède pour nous » (Romains 8 : 31-34 *).

C’est une chose merveilleuse de savoir que nous avons « notre homme » dans le ciel qui nous représente devant le trône de Dieu. L’apôtre Paul dit : « ... en effet, il y a un seul Dieu, et de même aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, un homme: Jésus-Christ » (1 Timothée 2 : 5 *).


* Segond 21

vendredi 30 avril 2010

7. JÉSUS-CHRIST : LE SEUL MÉDIATEUR ENTRE DIEU ET L’HOMME (a)

La Bible déclare clairement que Jésus, est le seul médiateur entre Dieu le Père et l’humanité, étant le Fils de Dieu et le Fils de l’Homme (méditations 2-4). Jésus lui-même a dit alors qu’il était sur terre : « Je suis le chemin, la vérité, la vie. Personne ne peut aller au Père autrement que par moi » (Jean 14 : 6). *

Quelque temps après l’intronisation de Jésus au ciel (méditation 6) les apôtres Pierre et Jean étaient amenés devant le plus grand tribunal judaïque à Jérusalem. Le même qui a condamné Jésus à mort quelques semaines auparavant. Là Pierre témoigne de la position prééminente que Dieu a donnée à son Fils après sa résurrection et son intronisation au ciel : « Le salut ne s'obtient qu'en lui, car, nulle part dans le monde entier, Dieu n'a donné aux êtres humains quelqu'un d'autre par qui nous pourrions être » (Actes 4 : 12). *

L’apôtre Paul a écrit une lettre à son collaborateur Timothée, aux environs de 64 après Jésus-Christ probablement pendant son séjour en Macédoine. Il rappelle qu’ : « En effet, il y a un seul Dieu, et de même aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, un homme: Jésus-Christ » (1 Timothée 2:5). **

Une des conséquences pratiques de l’intronisation de Jésus-Christ au ciel après sa mort sacrificielle et sa résurrection glorieuse, est qu’il nous a ouvert le chemin pour rencontrer Dieu le Père personnellement. L’apôtre Paul le mentionne dans sa lettre aux chrétiens d’Ephèse: « grâce à lui (Jésus-Christ)... nous avons accès... auprès du Père » (Ephésiens 2 : 18). **

* BFC, ** Semeur

vendredi 23 avril 2010

6. JÉSUS CHRIST : SA RÉSURRECTION ET SON INTRONISATION AU CIEL.

Du début à la fin, la Bible parle de la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts. Le prophète Esaïe l’a prédit 700 ans avant que cela arrive: « Il a plu à l'Éternel de le briser par la souffrance... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; Et l'œuvre de l'Éternel prospérera entre ses mains » (Esaïe 53 : 10). (*)

Peu avant qu'il meure, Jésus lui-même parle de sa proche résurrection. Il dit: « Nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livré aux chefs des prêtres et aux spécialistes de la Loi. Ils le condamneront à mort et le livreront aux non-Juifs pour qu’ils se moquent de lui, le fouettent et le crucifient; le troisième jour il ressuscitera » (Matthieu 20 : 18-19). (**)

Dans son « message de Pentecôte » l’apôtre Pierre proclame ce qu’est arrivé à Jésus Christ après sa mort atroce: « Dieu a brisé les liens de la mort, il l’a ressuscité, parce qu’il n’était pas possible qu’elle le retienne » (Actes 2 : 24). (**)

Que lui est-il arrivé après sa résurrection étonnante ? Comme beaucoup d’auteurs de la Bible, l’apôtre Paul exulte ce moment dans sa lettre aux chrétiens en Ephèse: « Dieu les a montrées dans le Christ quand il l’a réveillé de la mort, quand il l’a fait asseoir à sa droite dans les cieux. Ainsi, le Christ est placé au-dessus de tout ce qui existe, non seulement dans le monde d’aujourd’hui, mais aussi dans le monde que vient. Oui, Dieu a tout mis sous les pieds du Christ... » (Éphésiens 1 : 20-22). (***)

Dans sa lettre aux chrétiens de la ville de Philippes, l'apôtre Paul parle de l'incarnation humble de Christ et de sa mort sacrificatoire (Philippiens 2 : 6-8 et voyez les méditations 4 & 5).

L’apôtre Paul continue et dit comment Dieu le Père a récompensé glorieusement son Fils pour son obéissance: « C’est aussi pourquoi Dieu l’a élevé à la plus haute place et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom afin qu’au nom de Jésus chacun plie le genou dans le ciel, sur la terre et sous la terre et que toute langue reconnaisse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2 : 9-11). (**)

Donc quelles sont les conséquences pratiques de la résurrection glorieuse et de l’intronisation majestueuse de Jésus Christ au ciel ? Nous examinerons ces questions lors des prochaines semaines.

(*) NEG, (**) Segond 21, (***) Parole de Vie

vendredi 9 avril 2010

5. JÉSUS CHRIST : SON SACRIFICE

Pourquoi le Fils éternel de Dieu est venu dans notre monde prenant l’humble apparence d’un esclave ? (Voyez la méditation 4).

Nous le lisons dans Jean 6 : 38 « ... je suis descendu du ciel pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé. Je ne suis pas venu pour faire ce que je veux. » (*)

Son apparence humaine comme « l'humble esclave de Dieu » ne clôture pas cette histoire. Elle continue car il s’est humilié lui-même. Encore plus il est mort volontairement comme un détenu romain : « Reconnu comme un simple homme (comme esclave) il s’est humilié lui-même en faisant preuve d’obéissance jusqu’à la mort, même la mort sur la croix » (Philippiens 2 : 8). (**)

Ce constat est déroutant. Pourquoi Dieu le Fils viendrait-il au monde pour mourir comme un criminel ?

Le prophète Esaïe l’a prédit 700 ans auparavant. Il l’a aussi écrit : « Mais c’est pour nos péchés qu’il a été percé, c’est pour nos fautes qu’il a été brisé. Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui et c’est par ses blessures que nous sommes guéris.

Nous étions tous errants, pareils à des brebis, chacun de nous allait par son propre chemin: l’Eternel a fait retomber sur lui les fautes de nous tous.

On l’a frappé, et ils s’est humilié, il n’a pas dit un mot. Semblable à un agneau mené à l’abattoir, tout comme la brebis muette devant ceux qui la tondent, il n’a pas dit un mot.

Il a été arraché à la vie par la contrainte, suite à un jugement. Et qui, parmi les gens de sa génération, s’est soucié de son sort, lorsqu’on l’a retranché du pays des vivants? Il a été frappé à mort à cause des péchés que mon peuple a commis...

Mais il a plu à Dieu de le briser par la souffrance »
(Esaie 53 : 5-10). (***)

L’apôtre Paul parle de cet événement brutal avec les mots suivants: « Le Christ était sans péchés, mais Dieu l’a chargé de notre péché. Alors maintenant, par le Christ, Dieu nous a rendus justes » (2 Corinthiens 5 : 21). (*)

L’apôtre Pierre souligne que « Christ lui-même est mort une fois pour toutes pour les péchés des êtres humains. Lui que était innocent, il est mort pour des coupables, afin de vous conduire à Dieu » (1 Pierre 3 : 18). (*)

Comme nous l’avons vu, la Bible nous raconte que Jésus Christ - le Fils de Dieu et le Fils de l’homme - est mort pour nous comme un
« bouc émissaire » afin de nous ramener à Dieu. Mais est-ce que sa mort est la fin de l’histoire ?

Soyez patients et attendez...la semaine prochaine !

Les traductions utilisées sont (*) Parole da Vie, (**) Segond 21, (***) Le Semeur.

vendredi 2 avril 2010

4. JÉSUS CHRIST : VÉRITABLE DIEU ET VÉRITABLE HOMME (c)

Dans la méditation 3 nous avons vu que la Bible nous montre comment Dieu le Père a créé l’univers. C’est en lui (Jésus-Christ) que Dieu a tout crée dans le ciel et sur la terre.

D’ailleurs nous lisons dans Jean 3 : 16 l'amour insondable de Dieu pour notre monde : « Oui, Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. Ainsi, tous ceux qui croient en lui ne se perdront pas loin de Dieu, mais ils vivront avec lui pour
toujours ».


Dans Philippiens 2 : 6-8 nous montrent ce qui est arrivé au Fils de Dieu. Il a accepté d’être sacrifié pour le monde dans l’amour et l’obéissance à son Père.

D'abord il nous est rappelé la divinité de Jésus Christ : « Il est l’égal de Dieu. »

Ensuite nous lisons qu’il renonce volontairement à ses droits et pouvoir divins : « Cette égalité, il n’a pas cherché à la garder à tout prix pour lui. »

Par conséquent, nous voyons comment il a renoncé à son honneur et haute sa réputation : « Tout ce qu’il avait, il l’a laissé. »

De plus nous constatons qu'il est arrivé sur notre terre comme un être humain. Après 2000 ans nous essayons encore de saisir le sens de sa profonde humiliation dans la société du premier siècle : « Il s’est vidé de lui-même en se faisant vraiment esclave en devenant semblable aux humains. »

Quelqu'un a écrit, « Christ est descendu volontairement du ciel laissant son pouvoir et sa splendeur pour tomber dans l’abysse de faiblesse et d’humilité propre à un esclave. On voit ici le caractère du Rédempteur ... Il ne s'est pas considéré lui-même. Il a donné l’exemple de renoncement à ceux qui croient en lui. »

C'est avec cette apparence humaine d’humilité et d’abnégation qu'il s'appelle lui-même « le Fils de l'homme » : « En effet, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi. Il est venu pour servir et donner sa vie pour libérer un grand nombre de gens » (Marc 10 : 45).

La traduction utilisée est « Parole de Vie ».

vendredi 26 mars 2010

3. JÉSUS CHRIST : VÉRITABLE DIEU ET VÉRITABLE HOMME (b)

La Bible parle déjà beaucoup de la filiation divine de Jésus Christ avant sa naissance - il y a 2000 ans. Voilà deux exemples évocateurs :

Le premier, nous le trouvons dans Colossiens 1 : 16-17 « C’est en lui (le Christ) que Dieu a tout crée dans les cieux et sur la terre : les choses qu’on voit et celles qu’on ne voit pas.... Tout est crée par lui et pour lui. Le Christ existe avant toute chose, et tout ce qui existe ne tient que par lui. » (*)

Le deuxième exemple nous le voyons dans Hébreux 1 : 2-3 « Dieu, dans ces jours qui sont les derniers, nous a parlé par le Fils ... et c'est par lui aussi qu'il a créé l'univers. Le Fils est le reflet de sa gloire et l'expression de sa personne, il soutient tout par sa parole puissante... » (**)

Pourtant, la Bible témoigne non seulement que Jésus Christ est le Fils de Dieu, mais aussi qu’il est le Fils de l’Homme. Que signifie ce deuxième titre ? Nous le verrons la prochaine fois.

Les traductions utilisées sont (*) Parole de Vie, (**) Segond 21.

vendredi 19 mars 2010

2. JÉSUS CHRIST : VÉRITABLE DIEU ET VÉRITABLE HOMME (a)

La première question est : qui est Jésus ?

La réponse est vraiment étonnante : Jésus est Dieu lui-même prenant une forme humaine. Nous le lisons dans Matthieu 1 : 23
« La jeune fille attendra un enfant. Elle mettra au monde un fils. On l’appellera Emmanuel (ce que veut dire Dieu avec nous). »


Ou prenez Philippiens 2 : 6-7 « Lui (Jésus Christ) il est l’égal de Dieu, parce qu’il est Dieu depuis toujours. Pourtant, cette égalité, il n’a pas cherché à la garder à tout prix pour lui. Mais tout ce qu’il avait, il l’a laissé. Il s’est fait serviteur, il est devenu comme les hommes, et tous voyaient que c’était bien un homme. »

D’ailleurs nous lisons dans Jean 1 : 1 « Au commencement, la Parole (Jésus Christ) existait déjà. La Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu » et au verset 14 : « La Parole est devenue un homme et il a habité parmi nous. Nous avons vu sa gloire. Cette gloire, il la reçoit du Père. C’est la gloire du Fils unique, plein d’amour et de vérité. » Cela nous mène à son titre divin « Fils de Dieu ».

Un des auteurs de la Bible, Marc, introduit l’histoire de Jésus avec ces mots : « La Bonne Nouvelle de Jésus Christ, Fils de Dieu, commence ici » (Marc 1 : 1).

En d'autre termes on peut dire : « Si j'avais rencontré Jésus il y a 2000 ans pendant sa vie sur la terre, j'aurais regardé Dieu dans les yeux. » Quelle pensée déroutante.

La traduction utilisée est « Parole de Vie ».

vendredi 12 mars 2010

1. INTRODUCTION

Quelle joie de savoir que Dieu veut nous changer d'une telle façon que nous ressemblerons de plus en plus à son Fils unique Jésus Christ. C’est bien cela que nous lisons dans le texte biblique de 2 Corinthiens 3 : 18 « Alors le Seigneur, qui est l’Esprit, nous transforme. Il nous rend semblables à lui, avec une gloire toujours plus grande. »

Alors qui est Jésus Christ ? A qui ressemble-t-il ? Pourquoi Dieu veut-il que nous lui ressemblions ? Comment ce changement survient-il ?
Sur ce blog nous voulons réfléchir à cette question et à bien d’autres encore. Alors restez en ligne !

La traduction utilisée est « Parole de Vie ».