vendredi 23 septembre 2011

39. VIE DE RÉSURRECTION OU QUOI ? ( b )

La semaine dernière nous avons débuté notre voyage par le Nouveau Testament pour voir comment il représente « le salut divin ». Nous avons commencé avec « les images du salut » dans l’Evangile de Matthieu, Marc et Luc. Aujourd’hui nous continuerons notre recherche et examinerons l’Evangile de Jean. Evidemment nous ne répéterons pas les « images » que nous avons déjà mentionnées la dernière fois.

« Le salut divin » signifie :

-- Être sauvé du jugement de Dieu
Jean écrit : « Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils [le Messie] dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’ 'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » (Jean 3 : 17–18*)

-- Être né de Dieu et ainsi être son enfant
Jean écrit : « Mais à tous ceux qui l’ont reçue [Jésus-Christ, le Messie], à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu »
(Jean 1 : 12–13*)

« Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d 'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit. Ne t'étonne pas que je t 'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. » (Jean 3 : 5–7*)

-- Avoir la vie éternelle
Jésus a dit : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » (Jean 3 : 14–16*)

-- Avoir la lumière de vie [c’est Jésus, le Messie]
« Jésus leur parla de nouveau, et dit: Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » (Jean 8 : 12*)

-- Être libéré par Jésus le Messie, le Fils de Dieu
« Jésus dit alors aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous restez fidèles à mes paroles, vous êtes vraiment mes disciples; ainsi vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres.
Ils lui répondirent: Nous sommes les descendants d'Abraham et nous n'avons jamais été les esclaves de personne. Comment
peux-tu nous dire: Vous deviendrez libres ?
Jésus leur répondit: Oui, je vous le déclare, c'est la vérité : tout homme qui pèche est un esclave du péché. Un esclave ne fait pas pour toujours partie de la famille, mais un fils en fait partie pour toujours. Si le Fils vous libère, vous serez alors vraiment libres. »

(Jean 8 : 31–36**)

-- Être un mouton du troupeau du Bon Berger
Jésus a dit : Je suis le bon berger. Je connais mes brebis et elles me connaissent, de même que le Père me connaît et que je connais le Père. Et je donne ma vie pour mes brebis… Mes brebis écoutent ma voix; je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne seront jamais perdues et personne ne les arrachera de ma main. » (Jean 10 : 14–15, 27-28**)

-- Avoir la vie de résurrection
Jésus a dit à Marthe [sœur de Lazare] : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?
(Jean 11 : 25–26*)

-- Avoir une place dans le ciel, préparé par Jésus, le Messie
Jésus a dit : « Il y a beaucoup de place dans la maison de mon Père; sinon vous aurais-je dit que j'allais vous préparer le lieu où vous serez ? Et après être allé vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis. » (Jean 14 : 2–3**)

-- Avoir reçu l’Esprit de vérité [il est l’autre Consolateur]
Le soir avant de mourir, Jésus a dit à ses disciples : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. » (Jean 14 : 16–17*)

-- Être aimé par Dieu le Père et Dieu le Fils
Jésus a dit : « Celui qui retient mes commandements et leur obéit, voilà celui qui m'aime. Mon Père aimera celui qui m'aime;
je l'aimerai aussi et je me montrerai à lui. »
(Jean 14 : 21**)

-- Être un rameau de la vigne [c’est Jésus, le Messie]
Jésus a dit : « Je suis la vigne, vous êtes les rameaux. Celui qui demeure uni à moi, et à qui je suis uni, porte beaucoup de fruits, car vous ne pouvez rien faire sans moi. » (Jean 15 : 5**)

-- Être un ami de Jésus, le Messie
Jésus a dit : « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père. » (Jean 15 : 14-15*)

-- Être avec Jésus pour toujours et voir sa gloire
« Père, je veux que là où je suis ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma gloire, la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde. »
(Jean 17 : 24*)

-- Avoir Jésus Lui-même et l’amour de Dieu habitant en nous
Jésus a dit : « Je t'ai fait connaître [Dieu le Père] à eux et te ferai encore connaître, afin que l'amour que tu as pour moi soit en eux et que je sois moi-même en eux. » (Jean 17 : 26**)

Comme nous avons dit la dernière fois, toutes ces « images » ressemblent aux facettes d’un diamant. Elles montrent toutes un des aspects présents ou futurs du salut divin.

Je prie pour que ces « images » vous donnent beaucoup de matière pour réfléchir et prier.

La prochaine fois nous chercherons les « images du salut » dans les Actes et les lettres de Paul. Ainsi restez en ligne.


Traductions : * Nouvelle Édition de Genève, ** Bible en Français Courant

samedi 17 septembre 2011

38. VIE DE RÉSURRECTION OU QUOI ? ( a )

Dans les méditations 26 et 27 nous avons vu que « le salut » est le don gratuit de Dieu pour nous. Nous le recevons comme une réponse divine à notre foi dans le sacrifice rédempteur de Jésus le Messie, le Fils de Dieu.

D’ailleurs, nous avons découvert dans les méditations 35 et 37 comment l’apôtre Paul lie notre « salut divin » à la crucifixion, à la mort et à la résurrection du Fils unique de Dieu.

Le Nouveau Testament représente le salut divin de nombreuses façons. Voici quelques « images de salut » dans les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc. Bien que la plupart de ces images « du salut divin » apparaissent souvent dans le Nouveau Testament, je les mentionne seulement une fois comme un exemple:

-- Être sauvé des péchés
L’ange du Seigneur a dit : « Elle (Marie) enfantera un fils, et tu (Joseph) lui donneras le nom de Jésus; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » (Matthieu 1 : 21*)

-- Être baptisé avec Dieu l’Esprit Saint
Jean Baptiste a dit : « Celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint –Esprit… » (Matthieu 3 : 11*)

-- Être des fils (et des filles) du Royaume de Dieu (le Royaume des cieux)
Jésus a dit : « Le champ, c'est le monde; la bonne semence, ce sont les fils du Royaume… » (Matthieu 13 : 38*)

-- Hériter la vie éternelle
Jésus a dit : « Quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses sœurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle. » (Mattieu 19 : 29*)

-- Hériter le Royaume de Dieu (le Royaume des cieux)
Jésus a dit : «Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. » (Matthieu 25 : 34*)

-- Avoir son nom inscrit sur le registre de citoyen des cieux
Jésus a dit : « ...réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. » (Luc 10 : 20b*)

-- Connaître Dieu le Père
Jésus a dit : « Toutes choses m 'ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n'est le Père, ni qui est le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » (Luc 10 : 22*)

-- Être un des choisis (des élus) de Jésus le Messie
Jésus a dit : « Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, d'une extrémité des cieux à l'autre. » (Matthieu 24 : 31*)

-- S’asseoir à la table pour la fête dans le Royaume de Dieu (le Royaume des cieux)
Jésus a dit : « Or, je vous déclare que plusieurs viendront de l'orient et de l'occident, et seront à table avec Abraham, Isaac et Jacob, dans le royaume des cieux. » (Matthieu 8 : 11*)

-- Être juste et brillant comme le soleil dans le Royaume de Dieu (le Royaume des cieux)
Jésus a dit : « Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père. » (Matthieu 13 : 43*)

-- Boire du fruit de la vigne avec Jésus le Messie dans le Royaume de Dieu (le Royaume des cieux)
Jésus a dit : « Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous dans le Royaume de mon Père. » (Matthieu 26 : 29*)

Toutes ces « images » ressemblent à des facettes d’un diamant. Elles nous montrent toutes quelque chose du présent ou des aspects de l’avenir du salut divin.

Je suggère que vous preniez le temps pour réfléchir à chacunes d’elles.
Font-elles parties intégrales de votre vie et de vos perspectives pour l’avenir ?

La prochaine fois nous regarderons les « images du salut » dans l’Évangile de Jean, celles que nous n’avons pas encore vues dans les autres Évangiles.


* Nouvelle Édition Genève

vendredi 9 septembre 2011

37. JE SUIS RESSUSCITÉ AVEC CHRIST POUR LA VIE ETERNELLE !

Dans les méditations 35 et 36 nous avons vu que non seulement notre conversion mais aussi notre identification avec la crucifixion et la mort du Christ sont fondamentales pour Dieu et pour nous.

Pourtant, pour commencer une vie nouvelle et éternelle en communion avec Dieu le Père et Dieu le Fils, quelque chose d’encore plus radical que le pardon de mon passé pécheur est nécessaire.

C’est formidable de savoir que Dieu a pardonné mon ancienne rébellion à cause du sacrifice de Jésus. L’apôtre Paul y prend plaisir quand il récite la chanson de roi David :
« Heureux ceux dont Dieu a pardonné les fautes et dont il a effacé les péchés ! Heureux l'homme à qui le Seigneur ne compte pas son péché ! » (Romains 4 : 7-8*)

Pourtant, le pardon en soi n’aboutit pas automatiquement à un changement complet de ma nature pécheresse. Pour arriver à une telle transformation, quelque chose de bien plus profond encore est exigé.

C’est pourquoi Paul ne termine pas en disant de « mourir avec le Christ ». Il continue et nous lisons :
« En effet, si nous avons été unis à lui (Jésus-Christ, le Messie) par une mort semblable à la sienne, nous serons également unis à lui par une résurrection semblable à la sienne.
L'Être humain que nous étions auparavant a été mis à mort avec le Christ sur la croix, afin que notre nature pécheresse soit détruite et que nous ne soyons plus les esclaves du péché. Car celui qui est mort est libéré du péché.
Si nous sommes morts avec le Christ, nous sommes convaincus que nous vivrons aussi avec lui.
Nous savons en effet que le Christ, depuis qu'il a été ramené d'entre les morts, ne doit plus mourir : la mort n'a plus de pouvoir sur lui.
En mourant, il est mort par rapport au péché une fois pour toutes ; mais maintenant qu'il est vivant, il vit pour Dieu.
De même, vous aussi, considérez-vous comme morts au péché et comme vivants pour Dieu dans l'union avec Jésus-Christ. »

(Romains 6 : 5-11*)

À notre conversion, cette « vie de Christ » nouvelle et éternelle [ou « la vie ressuscitée »] nous est donnée par l’Esprit Saint de Dieu. L’apôtre Paul rappelle aux disciples de Jésus à Rome ce magnifique don de Dieu :
« Si le Christ est en vous, votre corps reste tout de même destiné à la mort à cause du péché, mais l'esprit est vie en vous parce que vous avez été rendus justes devant Dieu. Si l'Esprit de celui qui a ramené Jésus d'entre les morts habite en vous... »
(Romains 8 : 10-11a*)

Nous pouvons voir que l’apôtre Paul utilise les deux expressions
« Christ est en vous » et « l’Esprit de Dieu habite en vous » de façon identique.

En effet, c’est Dieu l’Esprit Saint qui représente Dieu le Fils et Dieu le Père dans notre vie.

Dans leurs lettres, les apôtres échangent souvent la présence de Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu l’Esprit Saint dans les vies des disciples de Jésus.

Jésus lui-même a déjà constaté ce fait la nuit avant de sa mort. En parlant de son retour au ciel, après sa résurrection, il a dit à ses amis :
« Je demanderai au Père de vous donner quelqu'un d'autre pour vous venir en aide, afin qu'il soit toujours avec vous, c'est l'Esprit de vérité... Celui qui m'aime obéira à ce que je dis. Mon Père l'aimera; nous viendrons à lui, mon Père et moi, et nous habiterons chez lui. » (Jean 14 : 16.17.23*)

En même temps Jésus utilise deux autres expressions qui nous montrent la communion intime entre ses disciples et lui : « ... Ce jour-là vous comprendrez que je vis uni à mon Père et que vous êtes unis à moi et moi à vous. » (Jean 14 : 20*)

Dans ses lettres, les apôtres montrent la même communion intime entre Jésus et ses disciples quand ils utilisent les expressions comme : « nous sommes en Christ » ou « nous sommes en Lui » ou « Christ est en nous », etc.

Cette communion intime entre Jésus et ses disciples est possible à cause du don de l’Esprit Saint. L’apôtre Jean explique dans sa première lettre : « Celui qui obéit aux commandements de Dieu demeure uni à Dieu et Dieu est présent en lui. Voici comment nous savons que Dieu demeure en nous: c'est grâce àl'Esprit Saint qu'il nous a donné. » (1 Jean 3 : 24*)

L’apôtre Paul se réjouit de cette « vie de résurrection » quand il déclare : « Dès que quelqu'un est uni au Christ, il est un être nouveau : ce qui est ancien a disparu, ce qui est nouveau est
là. »
(2 Corinthiens 5 : 17*)

En mettant en contraste son ancienne vie égoïste avec cette nouvelle communion avec Jésus Christ par le don de l'Esprit de Dieu, l'apôtre Paul témoigne : « Ce n'est plus moi qui vis, mais c'est le Christ qui vit en moi. Car ma vie humaine, actuelle, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et a donné sa vie pour moi. » (Galates 2 : 20*)

Dans les méditations suivantes nous penserons à la qualité de cette « vie de résurrection semblable au Christ » que nous recevons avec le don de l'Esprit de Dieu lors de notre conversion. Auparavant nous devons voir les différents termes utilisés dans la Bible pour décrire cet événement qui change la vie.


* Bible Français Courant

lundi 5 septembre 2011

36. JE SUIS MORT AVEC LE CHRIST

Dans la méditation 35 nous avons vu pourquoi notre identification avec la crucifixion de Jésus est si importante pour Dieu et pour nous. L’apôtre Paul a écrit dans Romains 6 : 6* « L'être humain que nous étions auparavant a été mis à mort avec le Christ sur la croix, afin que notre nature pécheresse soit détruite et que nous ne soyons plus les esclaves du péché. »

Mais Paul aussi continue à développer « un dessin d’identification » avec Jésus Christ (le Messie). Il ne parle pas seulement de notre cœur rebelle à être crucifié avec le Christ quand nous l’acceptons comme notre Sauveur. L’apôtre continue à expliquer aussi que
« toute notre nature pécheresse » meurt avec le Christ.

L’apôtre Paul rappelle aux chrétiens à Colosses : « Vous êtes morts... » (Colossiens 3 : 3a*)

Comme la mort rompt avec toute la vie passée, et tout qu’elle contenait, Paul montre que « mourir avec le Christ » a des conséquences libératrices :

a) Être mort avec le Christ = Être mort à notre vieille nature rebelle et pécheresse

Paul écrit aux disciples de Jésus à Corinthe : « ...nous qui avons la certitude qu'un seul est mort pour tous et, donc, que tous ont part à sa mort » (2 Corinthiens 5 : 14b*)

Aux disciples à Rome l’apôtre dit : « Celui qui est mort est libéré du péché » (Romains 6 : 7*)

Plus tôt dans la même lettre, Paul souligne : « Devons-nous continuer à vivre dans le péché pour que la grâce de Dieu soit plus abondante? Certainement pas ! Nous sommes morts au péché: comment pourrions-nous vivre encore dans le péché ? »
(Romains 6 : 1-2*)

L’apôtre Pierre parle aussi dans sa première lettre de notre identification avec la mort du Christ : « Dans son propre corps, il (Jésus) a porté nos péchés sur la croix, afin que nous mourions au péché et que nous vivions d'une vie juste... » (1 Pierre 2 : 24*)

b) Être mort avec le Christ = Être mort à la Loi mosaïque

L’épître aux Hébreux parle de l’inauguration par Dieu d’une nouvelle alliance messianique avec tous ceux qui croient en la mort sacrificatoire de son Fils Jésus Christ.

Cette alliance nouvelle et éternelle clôture la première alliance temporaire (alliance du Sinaï) que Dieu a conclue avec Israël après l’avoir délivré de l’esclavage en Egypte :
« En parlant d'une alliance nouvelle, Dieu a rendu ancienne la première ; or, ce qui devient ancien et qui vieillit est près de disparaître. » (Hébreux 8 :13*)


(Pour plus d’informations sur les alliances de Dieu avec Abraham, Israël, et les gentils/non-Juifs voyez la méditation 33).

Surtout aux disciples (Juifs) de Jésus en Galatie, l’apôtre Paul a expliqué que l’expiration de l’alliance du Sinaï a invalidé automatiquement la fonction originelle de la Loi mosaïque :
« Quel a donc été le rôle de la Loi (mosaïque) ? Elle a été ajoutée pour faire connaître les actions contraires à la volonté de Dieu, et cela jusqu'à ce que vienne le descendant d'Abraham pour qui la promesse avait été faite (Jésus le Messie)...
Cela signifie-t-il que la Loi est contraire aux promesses de Dieu ? Certainement pas! Si une Loi (mosaïque) avait été donnée qui puisse procurer la vraie vie aux hommes, alors l'homme pourrait être rendu juste aux yeux de Dieu par le moyen de la Loi.
Mais l'Écriture a déclaré que le monde entier est soumis à la puissance du péché, afin que le don promis par Dieu soit accordé aux croyants, en raison de leur foi en Jésus-Christ.
Avant que vienne le temps de la foi, la Loi (mosaïque) nous gardait prisonniers, en attendant que cette foi soit révélée.
Maintenant que le temps de la foi est venu, nous ne dépendons plus de ce surveillant. »
(Galates 3 : 19-25*)

C’est surtout à cause de cette annulation de la « fonction de gardien » de la Loi mosïque que Paul écrit aux disciples juifs de Jésus è Rome : « De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la Loi (mosaïque)....
Quand nous vivions selon notre propre nature, les désirs mauvais excités par la Loi agissaient dans notre être tout entier et nous produisions ce qui mène à la mort.
Mais maintenant, nous sommes libérés de la Loi (mosaïque), car nous sommes morts (avec le Christ) à ce qui nous retenait prisonniers.... »
(Romains 7 : 4a et 6a*)

Aux disciples de Jésus en Galatie l’apôtre Paul témoigne : « En ce qui concerne la Loi (mosaïque), je suis mort (avec le Christ), d'une mort provoquée par la Loi elle-même, afin que je puisse vivre pour Dieu. J'ai été mis à mort avec le Christ sur la croix. »
(Galates 2 : 19*)

c) Être mort avec le Christ = Être mort aux enseignements fondamentaux des philosophies humaines et des traditions religieuses

Les chrétiens (non juifs) à Colosses avaient grandi dans une culture philosophique et religieuse helléniste et syncrétiste. Ils étaient habitués à toutes sortes de chemins de salut humain et de pratiques ascètes.

L'apôtre Paul les a conseillés à ne pas s'attacher à ces enseignements : « Pourquoi vivez-vous comme si vous dépendiez de ce monde, en acceptant qu'on vous impose des règles de ce genre: « Ne prends pas ceci, ne goûte pas cela, n'y touche
pas » ?
Elles concernent des choses destinées à disparaître dès qu'on en fait usage. Il s'agit là de prescriptions et d'enseignements purement humains.
Certes, ces règles ont une apparence de sagesse, car elles parlent de religion personnelle, d'humilité et d'obligation de traiter durement son corps; mais elles n'ont aucune valeur pour maîtriser les désirs de notre propre nature. »

(Colossiens 2 : 20-23*)

Plus tôt dans la même lettre Paul expose l'origine de ces prétendus « chemins de la vie » :
« Prenez garde que personne ne vous séduise par les arguments trompeurs et vides de la sagesse humaine: elle se fonde sur les traditions des hommes, sur les forces spirituelles du monde, et non sur le Christ. » (Colossiens 2 : 8*)

L’apôtre rappelle aux chrétiens à Colosses : « Vous êtes morts avec le Christ et avez été délivrés des forces spirituelles du monde. » (Colossiens 2 : 20*)

L’apôtre Paul souligne aux disciples de Jésus à Rome la signification de leur baptême :
« Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés pour être unis à Jésus-Christ, nous avons été baptisés en étant associés à sa mort ?
Par le baptême, donc, nous avons été mis au tombeau avec lui pour être associés à sa mort...
Sachons bien ceci: l'être humain que nous étions auparavant a été mis à mort avec le Christ sur la croix, afin que notre nature pécheresse soit détruite et que nous ne soyons plus les esclaves du péché. »
(Romains 6 : 3-4a et 6*)

La Bible précise que quand nous acceptons Jésus Christ comme notre Sauveur, nous mourons avec lui à notre nature pécheresse, au contrôle de la Loi (mosaïque) et à la tromperie des philosophies humaines et des traditions religieuses.

Une fois libéré nous pouvons nous poser la question : Comment vivre comme un disciple de Jésus ?


* Bible Français Courant
** Nouvelle Édition Genève